Un week-end dans l'atelier

October 29, 2013

 
Aujourd'hui, j'aimerais vous décrire le plus fidèlement possible nos séances de "travail" dans l'atelier. Suite à cet article-ci et à celui-là, je reçois beaucoup de questions à leur sujet : à quoi sert exactement ce matériel bizarroïde, mi-montessorien, mi-on ne sait quoi ? N'est-ce pas trop demander à des enfants si petits que de travailler en plus du créneau scolaire ? Ou, au contraire, le temps passé sous les combles n'est-il pas ridiculement court, et tout ceci en vaut-il bien la peine ?

J'espère qu'un petit récit "comme si vous y étiez" de nos séances du week-end dernier (*) répondra à vos interrogations ! 😉

En amont :

Il est évident qu'avant une séance, j'ai une petite idée des propositions que je pourrais faire. En l'occurrence, à la veille de notre week-end, je m'étais dit que :

1. Peut-être le manque d'intérêt croissant d'Antonin pour le découpage venait-il d'un besoin de redécouvrir l'activité à travers des outils et des matériaux nouveaux. J'avais donc préparé un petit plateau que je vous ai déjà présenté ICI.

2. Antonin me semblait prêt pour découvrir le deuxième bloc de cylindres (celui dont les blocs progressent à la fois en diamétre et en hauteur, le plus gros étant aussi le plus grand). Il n'a pas manipulé le premier bloc des centaines de fois (oh, non), mais toujours avec beaucoup de conscience et de concentration, s'appliquant à corriger la position de ses doigts si nécessaire, et prenant bien garde à ne pas empièter sur son tapis ! 😉

Mais surtout je l'ai surpris la semaine dernière à désigner pour lui-même l'emplacement du cylindre avant d'essayer de l'introduire physiquement. J'ai donc improvisé un petit jeu : bloc et cylindres furents disposés sur deux tapis distincts, légèrement espacés, entre lesquels Antonin prenait place. Il devait ensuite choisir un cylindre et me désigner du doigt l'emplacement qui était le sien. Il était libre de toucher le cylindre et les emplacements pour évaluer leurs diamètres respectifs s'il le souhaitait, mais ne vérifiait en essayant d'encastrer la pièce que dans un second temps. Nous avons fait ce jeu plusieurs fois, et je dois dire que les erreurs furent très très rares ! 😶


Voici donc l'image que je me faisais de notre week-end : découpage et blocs de cylindre. Vous allez voir que j'avais tout faux.

Samedi :

Antonin entre dans la pièce et remarque immédiatement le nouveau plateau découpage que j'ai installé bien en évidence sur la table. Il s'empare des ciseaux, essaie (très maladroitement) de les ouvrir. Je tend le fil de laine devant lui. Il le coupe. Et puis encore une fois. Il y a donc deux brins de laine dans notre coupelle et le Damoiseau décide que c'est bien assez. Il range le plateau sur son étagère et n'y a pas encore retouché à ce jour !!

Je crois décidément qu'Antonin n'est pas encore prêt pour apprendre à découper ! 😄

Ensuite, Antonin est libre de choisir son activité. S'il décide de manipuler les cylindres, je sais que j'en profiterais pour lui présenter le nouveau bloc. Mais encore une fois, mon attente sera déçue...

Le Damoiseau jette son dévolu sur notre petit bol "à trésor" : il contient des chataignes, des noisettes, des fèves sèches, des coquilles d'escargot, et autres merveilles dont nous possédons trop peu d'exemplaires pour leur consacrer un panier entier. Il aimerait les manipuler, mais je le sens désoeuvré ; il cherche ce qu'il pourrait faire avec. Je lui présente son panier de chiffres rugueux, qui contient les chiffres de 0 à 3 (qu'Antonin sait tous lire à présent) et lui suggère "d'écrire" le chiffre de son choix avec son petit matériel. 


Cette petite activité (préliminaire à l'écriture des chiffres) lui a visiblement beaucoup plu, il s'est bien appliqué et a longuement admiré le résultat, mais n'a pas souhaité recommencer avec un deuxième chiffre.

Antonin avise ensuite le panier de pommes de pin, et décide spontanément de construire un petit train. Précautionnement, il aligne les cônes, veillant bien à ne pas laisser d'espaces entre eux. Ce travail commencé sur un tapis le déborde très vite complètement. Au bout d'un moment, le Damoiseau s'arrête et compte les pommes de pin (ben oui, laissez libre Antonin de faire ce qu'il veut et il s'exerce à la numération...) : 21 ! D'après ce que j'ai pu en entendre, il sait compter jusqu'à 27, avec quelques omissions/inversions néanmoins...


Tout de suite, il décide de mettre en correspondance des rondelles de bambou avec chacun des cônes. À la fin de cette tâche, durant laquelle il compte et re-compte allègrement, il me surprend à aller chercher juste le nombre de rondelles qui manque pour terminer le train. Bon. Mon Damoiseau est donc capable de se servir du nombre pour garder en mémoire une quantité. C'est excellent.

La séance de "travail" proprement dite touche à sa fin. Antonin exécute son cadre d'habillage une fois très rapidement, puis demande à dessiner... mais au bout de 5 minutes, je sens qu'il se disperse... Il faut dire qu'il est presque 18 heures !

Nous fermons l'atelier, et Antonin me fait promettre que je ne toucherai pas à son train avant le lendemain.

Durée totale de la séance : 20 minutes.

Dimanche :

Antonin est tout content de retrouver son train qui l'attend le lendemain. Il décide de complèter son travail en ajoutant, pour chaque ensemble cônes/rondelles, des cailloux, puis des coquillages. Il compte, compte, compte... en longueur (de 1 à 21) mais aussi en largeur (de 1 à 4). Vous ne pouvez pas me faire l'amer reproche d'avoir initié mon fils de deux ans et demi à la multiplication, car pour le coup, nous sommes, j'espère, bien d'accord pour dire qu'il s'y est initié tout seul ! 😄


Ensuite, Antonin attrape le matériel de numération que je lui ai fabriqué et dont je vous parlais ICI. Il l'aime beaucoup et s'en sert très fréquemment. Très vite les mises en paire "simples" pour lesquelles ces jeux avaient été créés l'ont lassé, et il en a inventé d'autres. Au début, il ne savait pas encore lire tout seul les chiffres de ce jeu-là :


Alors, il utilisait ce jeu-là pour s'aider :


Il lui suffisait de compter le nombre de points sous une écriture pour savoir ce que cette écriture symbolisait. Antonin a donc trouvé tout seul, parmi les outils à sa disposition, un moyen de résoudre sa difficulté du moment. Je n'y aurais pas pensé !

Bref, très vite, mixer toutes ces cartes pour des mises en paire géantes est devenue un de ses jeux favoris. Antonin place toujours une carte à côté ou sous une autre en m'expliquant pourquoi. Au bout de dix minutes, le résultat, fort complexe, peut paraitre un peu brouillon à toute personne n'ayant pas suivi la procédure...


... mais si vous observez attentivement, vous verrez que cela se tient ! 😄

Il faut prendre en compte ici ce qu'on appelle "la surcharge cognitive" : les dernières cartes (à droite) sont posées avec moins de rigueur que les premières (à gauche). Et bien sûr, oui, il y a quelques "erreurs"... que je me garde bien de pointer, comme toujours.

Après cet effort intense, construction de tours géantes en Lego ! Ce qui nous prit un temps certain, et fit "gonfler" la durée de la séance...

Durée totale de la séance : 50 minutes.

Si vous voulez mon avis...

Je trouve que ces séances durent juste ce qu'il faut ! Et il me semble que des apprentissages très précieux s'y forgent : respect du matériel, créativité, résolution de problème, capacité à prendre des décisions personnelles, amour de la manipulation et de la connaissance...

Je suis vraiment contente de ce que nous sommes en train d'y vivre, c'est vraiment du sur-mesure qui correspond à la manière dont fonctionne chacun des membres de cette famille !! Et que de plaisir ! Il faudrait que je puisse vous faire entendre la réaction de mes enfants quand je leur propose de "faire du petit tapis" !! 

😄

(*) : Je précise à nouveau que le week-end, Antonin et moi nous rendons seuls à l'atelier, sans Louiselle qui reste avec son Papa.

You Might Also Like

14 comments

  1. Je crois que tu as bien raison de te faire confiance et d'écouter les envies d'Antonin. ;-)

    Sinon je voulais te poser une question, également en rapport avec ton billet précédent : as-tu déjà proposé à Antonin de découper de fines bandes de papier épais ? Cela passionne souvent les enfants à partir de 2 ans 1/2 environ. Et, ensuite, il est possible de leur proposer de coller les petits morceaux colorés sur une feuille blanche, à l'aide d'un pinceau et de colle liquide. Succès (presque) garanti. ;-)

    ReplyDelete
    Replies
    1. Coucou Aude ! ;-)

      Oui, pour moi qui connais ton blog par coeur, tu penses bien que je lui ai proposé ! ;-)

      (Pour ceux qui se demande de quoi je parle :
      http://aladouce.blogspot.fr/2010/08/ciseaux-de-grande.html )

      Mais... il semblerait que dans le cas du Damoiseau le "presque" (garanti) que tu emploies avec prudence soit effectivement de rigueur ! :-D

      Mon petit garçon ne s'intéresse pas au découpage. Sa main n'est assez musclée (ce n'est pas faute d'essayer de lui proposer des situation amusante pour y remédier, mais à part la pâte à modeler, il refuse tout en bloc) et cela lui pose un certain nombre de problèmes qui le découragent très vite. C'est pour cela que je mets en place pour lui la même progression que celle que je propose en PS.

      Découper de fines bandes de papier épais (ce qui correspond dans ma progression à mon troisième plateau) lui pose un certain nombre de problème : en particulier tenir la bande d'une main (ce qui nécessite de se dépatouiller avec une seule main avec les ciseaux !), orienter les lames perpendiculairement à la surface à découper (sinon, ça ne coupe pas), etc.

      Le fil est plus simple à couper, car il ne s'agit pas d'une surface.

      En l'occurrence, à la maison, ce ne sont ni les occasions (spontannées ou pensées en amont) ni la progression qui pêchent : c'est la motivation d'Antonin ! :-D

      Ça ne l'intéresse absolument pas. J'attends donc le déclic... Il a le temps devant lui !

      Merci pour ton passage par ici, c'est toujours un plaisir de te lire !

      Delete
    2. Par coeur ? C'est vrai ?? Waouh !!! Et tu le prouves en nous ressortant un billet que j'avais presque oublié moi-même (tu aurais dû me voir il y a 5 minutes, en le relisant, l'oeil humide et la moue attendrie : qu'est-ce qu'elle était petiiiiiiiite ! Qu'est-ce qu'elle était chouuuuuuuuuute !! Bref. ;-) )

      Le temps devant lui alors. Nous sommes d'accord. :-)

      Ps : Comme diraient mes enfants, j'adore trop ce que tu fais ! La relève est assurée par ici. ;-)

      Delete
  2. De beaux moments en somme! Votre atelier à l'air d'être un endroit des plus agréables...
    Je vais tenter de "remanier" un coin de notre salon (à l'étage, la gommette n'y passe jamais plus de quelques minutes), c'est une pièce "du soir" pour nous et comme la gommette est au lit à 20h00 tapantes, ce n'est pas une pièce "faite pour elle". Mais puisque j'ai quelques mois de libre avant l'arrivée du bébé que je vais garder en avril, nous pourrions y passer quelques moments "à part" avec des petits plateaux préparés pour elle.
    En fait, je lui prépare souvent des petits jeux que je lui propose dans la pièce à vivre mais je dois les faire "disparaitre" quand des petits copains viennent à la maison. Je sens le regard interrogateur de mes amis (et je n'ai pas forcément envie de parler de ça avec eux au moment du café!) et je sens la fragilité de mes petites constructions dans des petites mains habituées à malmener le plastique...
    C'est d'ailleurs une question que je me pose (et du coup que je te pose ;-) : comment faites-vous quand d'autres enfants passent chez vous? J'entends par là des enfants qui ne sont pas habitués à l'autonomie que vous proposez à Antonin et à Louiselle...comme par exemple avec les objets en verre ou l'eau à disposition etc...

    bonne fin de semaine!

    ReplyDelete
    Replies
    1. Coucou Angélique ! ;-)

      Quand nous avons de la visite, concernant les objets fragiles auxquels je tiens, je fais come toi : je remise !

      Par contre, tout ce qui concerne l'autonomie est laissé sur place bien sûr. C'est moi l'occasion de montrer à des enfants comment faire (ça ne coûte rien de s'entraîner encore et encore) et les parents sont souvent surpris de ce que leurs petits savent faire... des choses simples, hein : manger sur une petite table, se servir de l'eau... Chez certains de mes amis, tout cela n'existe absolument pas !! Et bien sûr, les petits adorent cet aspect chez nous.

      Par contre, je suis comme toi : pas envie d'en débattre.

      Mais ta qualité d'Ass mat' doit t'aider à couper court, non ? Moi je sens bien que les gens se disent (et me disent d'ailleurs parfois) : "Ah, ben on voit bien que c'est une instit'!", ce qui a évidemment le don de m'horripiler !... mais me permet de ne pas justifier mes installations.

      Tiens-nous au courant du réaménagement de ton salon ! ;-)

      Delete
    2. ahhh justement hier soir ma tour rose a servi de jeux de ballons lorsque j'étais en cuisine ;-)) la prochaine fois, je rangerai les choses fragiles de côté...
      Je sens aussi ce regard "Ah , c'est bien une instit ça, à faire bosser ses filles!!!" mais bon je ne débat pas et je ne relève pas !!!

      Delete
    3. Je complète mon commentaire:
      En ce qui concerne les petits que j'accueille dans le cadre de ma profession, je fais mention de mes petits aménagements dans le cahier de "lien" car je vois les parents trop rapidement pour débattre de chaque installation avec eux MAIS je passe beaucoup, beaucoup, de temps AVANT de me lancer dans un contrat à leur expliquer ce que propose à la maison (mon projet pédagogique quoi!).
      Quand je sens malgré cela que l'enfant risque d'être trop en décalage avec ce qu'il vit à la maison, je zappe certaine chose avec ma gommette sur les jours d'accueil de cet enfant et je remise pour le weekend. Mais dans l'ensemble, les enfants prennent l'habitude de faire comme ci chez nounou et comme ça chez papa-maman et ça se passe bien!

      Dans mon premier commentaire, je parlais surtout des enfants sur lesquels je n'ai pas "autorité" à la maison: les enfants des amis, ceux des voisins, les cousins etc...
      Moi, c'est surtout le regard "on voit bien qu'elle n'en a qu'une...on verra si elle en a un deuxième...ça m'étonnerai qu'elle trouve le temps de faire tout ce tralala!" que je sens...

      Bref, si je vous ai bien lu : pas de solutions miracle, on planque et on ressort après ;-)
      Merci à toutes!!!

      Delete
  3. Je pointe ici aussi moi l'instit qui ne donne que des jouets "intelligents" à sa fille pour en faire une """"surdouée""""" ??!!

    Je dois être un peu trop susceptible car je passe mon temps à expliquer la différence entre "suivre" et "pousser" un enfant dans ses apprentissages.

    ReplyDelete
    Replies
    1. Il suffit de voir les statistiques de réussite des enfants pour comprendre le malaise de ces gens : les enfants de profs réussissent mieux... tout simplement parce que ces parents réfléchissent, ont à coeur d'éveiller leur enfant, et le font, concrètement (avec tous les sacrifices que cela comporte).

      Ne pas se poser de questions, ou céder à la facilité (télé, jouets plastiques qui font pouet, jeux éléctroniques, faire à la place de l'enfant jusque très tard parce que ca va plus vite et limite les accidents, aller chez Mickey plutot qu'au musée ou en forêt, habiller sa fille en rose et son garçon en superman, etc) sont des attitudes bien plus faciles à assumer si l'on critique ceux qui font différemment. Même si l'on sent que ce serait mieux, on ne se sent pas la force de le faire, alors on critique pour se défendre : "les raisins sont trop verts"... (c'est d'ailleurs le même principe qui fait que les "bon élèves" sont sujet de moult brimades). Bref, c'est des jaloux.

      Je voyais aussi des commentaires sur un site Montessori illustrant l'autonomie d'une petite de 3 ans qui se leve seule, fait dans son pot et le lave, prépare son petit dej, s'habille... Réaction quasi unanime : "C'est de l'esclavage, pauvre gosse, les parents sont des feignants etc". Pas un pour se demander si l'enfant n'est pas fier de son autonomie.
      La violence de ces réactions me donnait aussi l'impression que ces parents sont très attachés à la dépendance de leur enfant (même s'ils passent leur temps à s'en plaindre) : cette autonomie précoce les effrayait totalement, sur un registre "mais je sers à quoi moi alors ?".

      Je me demande donc si la différence ne serait pas plutôt entre "suivre" et "freiner" les apprentissages, en ayant tour à tour des exigences irréalistes (habille-toi tout seul mais VITE) et des attitudes infantilisantes ("il ne sait pas se débrouiller seul" : mais en a t'il jamais eu l'OCCASION ?!) : cette éducation (Montessori) demande attention et patience, deux qualités très coûteuses dans notre monde actuel...

      Delete
  4. Anonymous21:20

    Les gens seraient-ils un peu jaloux des enseignants (ceux qui sont sans cesse en vacances) ?
    A chaque fois que j'offre un livre à un enfant, j'entends : "C'est bien un cadeau d'instit.".
    Idem pour les activités que je fais avec mes enfants (ex : sortie musée, théâtre, lecture d'histoires, activités type Montessori,...) alors que je pense que cela n'a rien à voir avec le fait d'être instit mais bon...laissons parler.

    ReplyDelete
  5. Anonymous14:10

    J'aime beaucoup votre atelier et les nombreuses possibilités d'activités qu'il offre. J'aimerai pourvoir offrir à petit T. un espace réservé aux activités, mais la taille de notre appartement ne s'y prête pas. En attendant de trouver une solution plus simple que de changer de maison il a quand même un espace à lui dans le salon où nous passons le plus de temps. Petit T. n'a pas encore 8 mois donc j'ai un peu de temps pour réfléchir à tout ça. ;-)

    Je me retrouve dans le commentaire d'Angélique. On m'a souvent dit "ça se voit que tu ne travailles qu'à mi-temps", "c'est parce que tu n'as qu'un enfant"...
    Je laisse dire et j'espère juste qu'avec un deuxième enfant, je ferai exactement pareil!

    G.

    ReplyDelete
  6. Cibou19:08

    Superbe...

    J'aime bien ces situations où laissant un enfant "expérimenter", on peut voir tout ce qu'il sait faire et tout ce qu'il a acquis sans que l'on s'en rende vraiment compte.

    Je me rappelle d'un jour où j'avais laissé ma fille d'alors 2 ans et en gros 3 mois avec un cahier et des gommettes rondes de 2 tailles différentes, elle en avait collé en rond sur un page d'abord que des grandes puis ensuite avait collé une petite à côté de chaque ronde...

    Et ce midi, mon fils (5ans et demi) s'est mis à compter les cubes d'une tour de 2 en 2. Et pourquoi tu n'as pas compté 1?
    , 2, 3, ... ? "Ben parce que comme ça va plus vite !"

    Bonne reprise lundi ;-)

    ReplyDelete