Autogestion

August 27, 2012

Antonin a eu 20 mois samedi dernier, et comme par un fait exprès, ce week-end a vu s’opérer deux changements majeurs dans notre organisation familiale.


Entrer et sortir de table :
Cela faisait une quinzaine de jours qu’Antonin s’essayait à escalader sa chaise Tripp Trapp. Ce que voyant, nous avons décidé d’ôter l’arceau de sécurité qui l’obligeait à rester assis et l’empêchait de sortir de sa chaise haute. Avec une petite appréhension néanmoins : Antonin saurait-il rester assis pendant son repas, sans sortir à tout-va pour explorer la cuisine qui le fascine tant ? Et bien, oui ! J’ai même l’impression que les repas se passent plus sereinement depuis que nous avons opéré ce petit changement ! Le Damoiseau est très fier d’escalader lui-même sa chaise (et ne manque pas de s’autocongratuler à chaque fois !), même s’il a encore besoin d’un peu d’aide pour en redescendre. Nous lui avons clairement expliqué que s’il sort de table, le repas est terminé : « Nous te faisons confiance quant à la quantité de nourriture dont tu as besoin. Si tu sors de table, c’est que tu en as assez, et ce sera fini jusqu’au prochain repas. » Antonin a parfaitement compris, et lorsqu’il fait mine de descendre alors que le repas n’est pas terminé, il suffit de lui demander « C’est fini ? » pour qu’il se rassoie sagement. Un vrai succès, donc !

Parallèlement, nous avons nous-mêmes amménagé nos horaires pour que nous puissions manger tous ensemble le midi et le soir… sauf les vendredis, samedis et dimanches soirs, où les parents mangent seuls un peu plus tard, histoire de se sentir en week-end, de prendre le temps d’admirer un coucher de soleil en sirotant un rosé-pamplemousse… La vie sans enfant, quoi !!  ;-)

J’avoue que lorsque je vois notre couvert placé, avec les deux couverts d’adultes et le petit couvert d’enfant (dont je reparlerai très bientôt), j’ai un gonflement de contentement ! Depuis le temps que j’attendais cela ! 
Qu’il est grand, mon petit !

Entrer et sortir de son lit :
Cette petite révolution effectuée, le hasard (mais est-ce vraiment un hasard ?) en a provoqué une autre : dimanche, à l’heure de la sieste d’Antonin, nous l’entendons soudain pleurer. Un pleur non-habituel, genre « Il se passe quelque chose ». J’entre dans la chambre : le Damoiseau est hors de son lit à barreaux ! Et voilà, il paraît que cela finit par arriver un jour ou l’autre dans toutes les familles : les bébés ne se laissent pas contenir éternellement, et c’est tant mieux, n’est-ce pas ? Du coup, nous avons installé le petit lit au sol qui attendait son heure. La transition est tout de même plus difficile dans la mesure où Antonin peut se lever… et ne s’en prive pas. La porte refermée (« Bonne sieste, mon chéri !« ), nous l’entendons jouer… Et puis, plus rien. Le damoiseau s’écroule, car l’heure bien passée, c’est plus que l’heure, et le sommeil est ravageur. De la même façon, nous avons expliqué à Antonin : « Nous ne pouvons pas t’obliger à dormir, même si nous savons que ton petit corps a besoin de repos. Mais de 13h à 15h, et le soir à partir de 20h, la porte de ta chambre sera fermée. Nous, nous avons besoin de ce temps-là pour faire nos activités de grandes personnes. Tu ne dois pas nous déranger. »


Touchons du bois, pour le moment, ça ne se passe pas trop mal !

P.S. J’écris cet article pendant la « sieste«  d’Antonin. Si je crois les bruits que j’entends, il est en train de vider son coffre de Duplos…

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